casque modèle 1885

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Le 10 juin 1885, une décision du Ministre de la Guerre imposa une nouvelle tenue, dont ce casque, aux sapeurs-pompiers militaires de Paris. Un arrêté ministériel du 17 septembre 1887 accorda aux sapeurs-pompiers civils communaux l'autorisation de porter la même tenue sauf pour les boutons des vareuses et les galons de grade, argentés pour ceux de province et dorés pour les militaires parisiens. Le casque modèle 1885 pouvait donc désormais être porté par tous. Seule, la plaque différenciait les différents corps. Ce nouveau couvre-chef était beaucoup fonctionnel que ses prédécesseurs. Il abandonnait pour une bonne part le clinquant au profit de la sécurité de l'homme. Seul, le plumet accordait encore une petite place à la parade. Le casque du musée est un modèle de sapeur entièrement en laiton poli. La bombe, demi-sphérique droite, est emboutie d'une seule pièce. Le cimier, très bas, est renforcé de chaque côté par une seule nervure courant sur toute sa longueur. En outre, son arête supérieure est renforcée par un jonc de laiton. Il est fixé à la bombe par huit vis apparentes sur le dessus et autant d'écrous carrés à l'intérieur de la bombe. Le masque, finissant abruptement en forme de losange, est orné de la traditionnelle grenade des troupes d'élite. La visière et le couvre-nuque, dit double visière, quoique toujours en deux parties, constituent un ensemble continu et homogène. Celui-ci est bordé par un jonc en laiton commun aux deux pièces. La jointure de ces pièces, soudées à l'étain à la base de la bombe, est cachée par un autre jonc arrondi. La plaque en laiton, découpée et ajourée, comporte en son centre un blason occupé ici par un bûcher. La plaque, dite du modèle général, portait, elle, une grenade. Au-dessus figure une couronne murale de quatre tours symbolisant la commune. Le blason est encadré à gauche par des feuilles de laurier et à droite par des rameaux de chêne. Une banderole, en trois parties, surmonte l'ensemble de la plaque et porte l'inscription