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casque de 1830 à casque de 1850

casque modèle 1830 dite

casquette de feu 

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ICette "casquette de feu", confectionnée en fer blanc recouvert d'un vernis noir, rappelle, quant à sa forme générale, les casques de cuir adoptés en 1825 par les matelots des Equipages de Ligne de la marine royale de Charles X. En effet, comme pour eux, la bombe est constituée de deux parties distinctes dans le sens de la hauteur. La partie haute, composée d'une calotte demi-sphérique, repose sur un turban droit. Les deux parties de la bombe sont ajustées entre elles par un bourrelet de métal assemblant les deux éléments par soudage. Le cimier, en laiton, est orné d'une grenade sur le masque et des godrons de renfort ordinaires, en virgule, sur les ailerons. Les jugulaires en laiton, estampées de fausses écailles de poissons, sont fixées au turban par des rosaces de même métal. Sur le devant du turban figurent les attributs traditionnels des sapeurs : deux haches entrecroisées liées par un ruban noué. Celles-ci sont surmontées d'une petite grenade. Ces derniers éléments sont découpés et estampés dans du laiton. La visière et le couvre-nuque sont également en fer blanc vernis noir. Ces deux pièces sont fixées à la bombe par des petits rivets.

modèle dit "campagnard"

1840

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Ce casque de feu, de facture modeste, et entièrement confectionné en laiton poli. Sa bombe, en forme à la Minerve, est constituée de deux coquilles assemblées par soudage à l'étain. La visière et le couvre-nuque sont bordés d'un jonc de laiton. Les jointures de ces deux pièces avec la bombe sont cachées par deux bandes de laiton. Ces dernières sont pourvues de nervures de renforts et estampées de motifs décoratifs en rameaux de chêne. Le cimier, fixé à la bombe par six vis et écrous carrés, est renforcé de godrons très ordinaires sur ses ailerons. Son masque est orné d'une grenade. La paire de jugulaires est estampée de fausses écailles de poissons et fixée à la bombe par des rosaces. Sur le devant de la bombe, figure une plaque de laiton qui porte en son centre une grenade de grande dimension, laquelle est entourée de palmettes. A la base de la plaque, une banderole porte, inscrits en toutes lettres, les mots : "SAPEURS-POMPIERS".

casque modéle 1850

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Au bataillon de sapeurs-pompiers de Paris, ce modèle de casque a succédé en 1850 au type 1812. Il reprenait les caractéristiques générales du précédent type sauf en ce qui concerne la bombe. Celle-ci, quoique toujours à la Minerve et en deux coquilles, était beaucoup moins haute. A Paris, le casque modèle 1850 ne comportait ni jugulaire métallique ni porte-plumet. Ces accessoires ont été rajoutés sur les modèles vendus aux sapeurs-pompiers de province. Les plaques des casques mis en service en 1850, sous la deuxième République, portaient encore le coq gaulois. A Paris, l'aigle impériale fut imposée par une décision ministérielle du 5 avril 1853. Celui-ci, qui est un casque d'officier sapeur-pompier provincial, porte une plaque du Second Empire. Elle est estampée d'une aigle impériale aux ailes déployées encadrée de drapeaux. A sa base, une banderole, en trois parties, porte les mots : à gauche : "Srs POMPIERS", plus haut : "DEVOUEMENT". Son cimier, portant encore la chenille en crin de couleur noire, est orné sur son masque de la grenade et des traditionnels godrons de renforts sur ses ailerons. La visière relevable, de facture beaucoup simple que celle du casque modèle 1812, est seulement ornée de deux haches entrecroisées et liées par un ruban noué. Les jugulaires, en laiton, garnies de fausses écailles de poissons, sont fixées ` la bombe par des rosaces. Ce casque eut à Paris une existence très courte puisqu'un nouveau modèle apparut cinq ans plus tard. En province, il resta en service bien plus longtemps.

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