top of page

casque de 1855 à casque de 1872

casque modèle 1855

​​
C'est une décision ministérielle du 15 mai 1855 qui fit adopter ce nouveau casque par les sapeurs-pompiers de Paris. Celui-ci se démarquait complètement des types 1812 et 1850. Il dérivait, quant à la silhouette générale, des casques portés par les cuirassiers, les carabiniers et les dragons de la Garde impériale du Second Empire. Il était toujour en laiton poli, mais sa forme était, pour l'époque, incontestablement plus moderne. La bombe, abandonnant la forme à la Minerve, est une demi-sphère droite. Elle est toujours formée de deux coquilles soudées à l'étain. Le cimier est fixé à la bombe par huit vis et écrous à six pans. Il est renforcé sur ces ailerons par des godrons plus droits que les précédents. Son masque, très simple, est dépourvu de la traditionnelle grenade. Son dessus est arrondi car l'élégante, mais encombrante, chenille de crin a aussi disparu. Le cimier se termine en avant par un colimagon qui, semble-t-il, symbolise la pointe en boule de l'ancienne chenille. Seuls subsistent pour la parade le plumet rouge, et son olive, ajustés dans une douille à gauche de la bombe. Comme dans le passé, cet accessoire est enlevé pour le service au feu. La plaque, dite bandeau car descendant sur les côtés contre les rosaces, porte une aigle impériale aux ailes diployées sur un fond de rayons solaires disposés en éventail. Les jugulaires sont garnies de fausses écailles de poissons découpées et articulées sur des pattes de cuir. Des rosaces en laiton les fixent à la bombe. Sur la banderole présente en bas du bandeau sont estampés les mots : "SAPEURS-POMPIERS DE...". Entre l'aigle et la banderole se déroule une petite frise ornée de feuilles de laurier. A Paris, ce casque servait aussi bien pour la parade que pour le service d'incendie.

casque modèle alsacien 1870



Directement inspiré des casques des pompiers allemand, ce modèle équipait les sapeurs pompiers d’Alsace lorraine pendant l’occupation allemande jusqu'en 1918.

Bombe avec cimier lisse décalée sur l’arriéré  jugulaire en cuir.La plaque port les arme de la lorraine ou la ville ou le numéro de compagnie.

casque modèle 1872
​​
Le bataillon de sapeurs-pompiers de Lyon a adopté le casque modèle 1855 trois ans après Paris. A cette époque, comme celui des militaires parisiens, il portait le bandeau estampé de l'aigle impériale. A la chute de l'Empire et lors de l'installation du régime républicain, les symboles impériaux furent supprimés par découpage. Puis, en 1872, les casques lyonnais furent munis d'un nouveau bandeau. Celui-ci porte les armoiries de la ville dans un blason central lequel est surmonté d'une couronne murale de cinq tours symbolisant la cité lyonnaise. Quoique la IIIe République ne se soit pas encore réellement affirmée en 1872, les trois fleurs de lys figurant traditionnellement dans la barre, dite cimier, en haut des armoiries lyonnaises laissent leur places à autant d'étoiles. Le reste du casque est tout à fait conforme au modèle général réglementaire.​

bottom of page