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casque de 1915 à casque de 1955

casque modèle 1923

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Après la première mondiale, de nombreux corps de sapeurs-pompiers français firent usage d'anciens casques militaires devenus inutiles et vendus par les Domaines à faible prix. Le modèle Adrian, étudié à partir de 1915, dit aussi bourguignotte, porté par les poilus, fut aussi utilisé en grand nombre par les sapeurs-pompiers français et mêmes étrangers. A partir de 1931 apparut un type modifié et conçu en acier au manganèse embouti d'une seule pièce, visière et nuquière comprises. Ce casque entra en service dans l'armée en 1935-1936 d'où son appelation de "modèle 1935". En 1947, les sapeurs-pompiers de Lyon portaient encore le casque de laiton modèle 1895. A cette date, le commandement fit chromé une centaine de casques du modèle militaire de 1935. Le cimier bas d'origine fut conservé. Mais ces casques furent munis d'une plaque du modèle général avec une grenade dans le blason central.

casque modèle 1933

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A Paris, le 1er novembre 1933 un nouveau casque s'impose.

Le colonel Pouderoux, qui commande le régiment de sapeurs-pompiers de Paris, est convaincu que le casque modèle 1895 qui coiffe ses hommes est devenu plus décoratif que réellement protecteur.

Contrairement à leurs confrères allemands, les sapeurs-pompiers de Paris ne vont pas adopter le casque de la Grande Guerre, mis au point pour les poilus. Certes la forme est quasiment identique, mais le vrai point commun entre le casque des poilus et celui des pompiers est le fabricant.

C'est en effet la maison Bernard Franck et fils, fournisseur des armées et du régiment pour le casque modèle 1895, qui va fabriquer le modèle car une étude lui a été confiée en 1931.

Battue par la maison Japy dans la fourniture des casques de poilus, la maison parisienne tient en quelque sorte sa revanche.

Les études menées par la maison Bernard Franck et fils pour le casque des poilus, lors de la 1ère guerre mondiale, n'auront donc pas été vaines et serviront à mettre au point un casque appelé à un bel avenir.


En effet, personne chez les sapeurs-pompiers ne peut imaginer qu'il sera porté par plus de trois générations, un record dans le domaine des équipements de tête chez les pompiers français ! Il sera surnommé « casque de tradition », « casque au bol » ou « casque Adrian ».

casque modèle petitcollin 1955

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Petitcollin a fabriqué des casques au cours des années 60 et 70 sous diverses marques.

Ce casque est le premier construit en  matériaux composite , en fibres de verres , ce qui est une révolution a l'époque , il fut beaucoup utilisè par les sapeurs pompiers d'entreprises et des petites communes avec de faible moyen financiers

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